Cette petite glande à la base du cou est capitale pour tous les organes du corps.
Elle règle le ralenti. Ainsi, lorsqu’elle travaille trop fort, le cœur bat plus vite et on a trop chaud.
Lorsqu’elle ne travaille pas assez, le cœur se ralentit et on devient frileux.
On pourrait prendre le même exemple pour la plupart des organes !
Comparons la glande thyroïde à un atelier de décolletage.
Elle reçoit ses ordres d’une autre glande qui est l’hypophyse qui joue le rôle de bureau directorial.
Les ordres sont donnés à distance par une hormone, la TSH, que l’on peut comparer à des SMS.
C’est au nombre de messages envoyés qu’on peut juger des besoins de production de l’atelier.
Les produits finis qui sortent de l’atelier sont deux hormones appelées tout simplement T3 et T4.
Lorsque tout va bien, on peut se contenter de mesurer le nombre de SMS envoyés (TSH).
Lorsque leur nombre augmente beaucoup (TSH élevée), on comprend que le bureau directorial s’énerve,
car la production est ralentie (hypothyroïdie). Lorsqu’il y a silence sur la ligne, c’est alors
que l’on peut se demander si l’atelier ne s’est pas mis à produire de manière effrénée
(T3 et T4 trop élevées) et qu’il est devenu autonome (hyperthyroïdie).
Il est très rare qu’il y ait hyperproduction à cause d’un hyperfonctionnement du bureau directorial
(tumeur de l’hypophyse).
En pratique, on peut se contenter, dans la majorité des cas, de mesurer la TSH (les SMS envoyés).
Il peut parfois être nécessaire de mesurer également la production de l’atelier (T3 et T4).
Pour tous ces tests, les valeurs seront normales, exagérées, limites ou trop basses.