Soudainement et généralement sans crier gare, voilà que les nerfs se déchargent de manière plus ou moins désordonnée, à « l’insu de notre plein gré » aurait dit un coureur cycliste célèbre.
Ces décharges peuvent concerner le corps entier ou une seule partie.
Les nerfs ressemblent à des câbles électriques et les influx nerveux sont un courant électrique de faible intensité.
Pour déclencher une action dans le réseau électrique de notre maison, il faut appuyer sur un bouton ou un interrupteur.
Si vous posez votre doigt sur un interrupteur, il faudra exercer une certaine pression pour qu’une action s’ensuive (allumer ou éteindre).
On dit que l’action sera déclenchée lorsqu’on aura atteint un certain « seuil » de pression.
S’il suffisait de souffler sur l’interrupteur pour obtenir une action,
alors le moindre courant d’air allumerait ou éteindrait vos lampes au moindre mouvement.
Ce serait l’anarchie.
C’est un peu ce qui se passe dans la grande maison qu’est notre corps.
Un simple courant d’air (la fatigue, le stress ou encore des effets de lumière stroboscopique) va provoquer une multitude d’actions sur nos appareils électriques.
Heureusement, la médecine dispose de tout un arsenal de médicaments qui vont pouvoir relever le seuil d’excitation de notre réseau électrique.
A signaler qu’un mécanisme semblable peut expliquer les « jambes sans repos » où des décharges incontrôlées des nerfs des jambes vont imprimer à ces dernières des mouvements désordonnés.
Ici, c’est le chaud du lit et l’immobilité du corps qui déclenchera le phénomène.